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suivre ce blog administration connexion + créer mon blog jean-pierre chevallier, business économiste 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 200 > >> 13 avril 2016 3 13 / 04 / avril / 2016 17:41 circulation / création monétaire pour les nuls, suite… sans fin ! en ligne sur mon site chevallier.biz ~~circulation / création monétaire pour les nuls, suite… sans fin ! rédigé par jp-chevallier dans la rubrique monétarisme je reviens une fois de plus sur ce problème de circulation monétaire que tous les nuls confondent avec de la création monétaire… un de mes lecteurs a transmis le lien d’une vidéo qu’il considère comme étant une référence dans laquelle un certain bernard maris explique clairement et doctement que les banques font évidemment de la création monétaire en accordant des prêts. bernard maris est malheureusement mort, victime des musulmans qui ont tué des membres de la rédaction de charlie hebdo. c’était un économiste réputé par les nuls, professeur des université (en économie), membre du conseil général de la banque de france et à ce titre indubitablement nul parmi les plus nuls du fait que la banque de france et son gouverneur ont été jugés nuls, totalement nuls, archi nuls, en droit, en économie, en finances, par la chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de paris, ce qui est une référence indiscutable. pour expliquer ce type de création monétaire, bernard maris prend l’exemple d’un particulier qui achète un immeuble (il voulait dire par là un bien immeuble) en empruntant 500 000 euros à sa banque. il prétend alors que la banque crée ces 500 000 euros, ex nihilo, curieusement en demandant éventuellement à la banque centrale cette somme qui lui est accordée, non pas sous forme de billets mais d’écritures comptables, ce qui revient au même. il y voit là de la pure création monétaire, évidente. erreur monumentale ! en effet, cette banque ne crée pas ces 500 000 euros : elle ne peut les prêter que si elle les a déjà dans ses comptes, évidemment ! toutes les personnes qui travaillent dans des banques le savent parfaitement bien ainsi que beaucoup d’autres gens, sauf les nuls comme des profs d’économie d’universités et les gens de la banque de france ! même les pires des banquiers, prenons l’exemple de nos mécanos de la générale, l’affichent clairement dans leur bilan : les prêts accordés à leurs clients sont inscrits à l’actif dans le poste prêts et créances sur la clientèle pour un montant de 405 milliards d’euros… … qui sont financés par des capitaux propres et des dettes, c’est-à-dire le passif constitué de l’argent que la banque a accumulé grâce à ses bénéfices (ses capitaux propres) et des dettes constituées pour l’essentiel d’emprunts obligataires (postes passifs financiers et dettes représentées par un titre) et par les dépôts de ses clients. par ailleurs, les banques prêtent de l’argent à d’autres titres. les banques dites commerciales font circuler l’argent que les uns ont gagné et épargné (non dépensé) pour prêter cet argent à ceux qui veulent investir, contre une rémunération qui est le taux d’intérêt. ce dispositif simple est à la base de toute l’activité bancaire dans le monde depuis plus de 5 000 ans et il permet d’atteindre le potentiel optimal de croissance, c’est-à-dire d’optimiser la richesse des nations et de leurs habitants. le mécanisme est simple. toute personne sensée le comprend aisément, sauf les nuls, indécrottablement et irrémédiablement nuls qui répètent sans cesse que les banques font de la création monétaire en accordant des prêts. les connaissances et l’aptitude à la réflexion sur des problèmes économiques, financiers et monétaires simples sont tombés à des niveaux dramatiquement bas dans la plus grande partie de la population, y compris pour ce qui concerne les dirigeants qui occupent les postes les plus importants dans ces domaines. c’est effarant et inquiétant ! une citation s’impose (pour finir ?) : pour ceux qui ont compris, aucune explication n’est nécessaire. pour ceux qui n’ont pas compris, aucune explication n’est possible. cliquer ici pour voir la vidéo dans laquelle bernard maris explique que les banques font évidemment de la création monétaire en accordant des prêts. cliquer ici pour voir que la banque de france et son gouverneur ont été jugés nuls par la chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de paris. repost 0 published by chevallier commenter cet article 13 avril 2016 3 13 / 04 / avril / 2016 11:18 bénéfices et inflation basse en ligne sur mon site chevallier.biz ~~bénéfices et inflation basse rédigé par jp-chevallier dans la rubrique etats-unis rien ne va plus : les bénéfices des entreprises américaines baissent ! document 1 : c’est la fin du monde, le triomphe de marx. les bénéfices des entreprises américaines baissent, oui, mais ils augmentent quand même sur une tendance longue de 7 % par an ! les bénéfices des entreprises américaines baissent, oui, surtout en valeur nominale, mais la baisse est nettement moins marquée une fois déflatés, c’est-à-dire exprimés en dollars constants, document 2 : l’inflation basse perturbe les marchés habitués pendant des décennies à une inflation plus ou moins importante, ce qui facilitait les augmentations des bénéfices qui ne sont pas régulières. rien n’est stable dans une matière vivante. des périodes de forte expansion, voire d’exubérance irrationnelle des marchés comme l’a dit en son temps alan greenspan, se traduisent par des hausses anormales des bénéfices suivies par une chute, ce qui s’est produit à trois reprises depuis la lutte contre l’inflation et la relance de l’économie américaine sur de bons fondamentaux par les reaganomics. dans ces conditions, le blocage des bénéfices et des cours des actions à un haut niveau est logique. la part des bénéfices dans le pib est montée très rapidement après la crise issue des grandes turbulences financières jusqu’à un pic de 10 % alors que, historiquement, elle fluctuait dans une bande de 6 à 7 % du pib, document 3 : les dividendes ont bondi eux aussi à 5 % du pib alors qu’ils auraient dû continuer à rester à 4 %… document 4 : … ce qui n’empêche pas les entreprises américaines de continuer à investir considérablement, à un niveau historiquement record, par rapport au pib, document 5 : ce n’est donc pas la fin du monde mais une adaptation des entreprises américaines à une situation nouvelle issue d’une inflation anormalement basse en europe et au japon (due à une hypertrophie monétaire durable), et à la fin d’une période de croissance chinoise très forte qui a fait passer une très grande partie de sa population d’un état d’extrême pauvreté à un niveau de vie satisfaisant. repost 0 published by chevallier commenter cet article 10 avril 2016 7 10 / 04 / avril / 2016 21:09 €ffondrement : enfin ! en ligne sur mon site chevallier.biz ~~€ffondrement : enfin ! rédigé par jp-chevallier dans la rubrique etats-unis, europe, france, monétarisme une fois de plus, un rappel s’impose : l’euro, cette monnaie unique contre nature pour des pays indépendants et souverains qui ont des niveaux et des gains de productivité différents, est condamné à disparaitre. la seule inconnue en est la date. depuis le mois de juillet 2007, de bons spéculateurs, c’est-à-dire des investisseurs qui voient juste et loin, ont commencé à s’en défier en se portant préférentiellement sur des bons de trésors estimés plus ou moins fiables jouant le rôle d’ersatz de monnaies nationales suite à leur disparition, en particulier sur le bund qui est la référence en la matière. les écarts relatifs des rendements de ces bons de trésors (par rapport à ceux du bund) correspondaient au pourcentage de dévaluation potentielle, cf. ce que j’en ai écrit à ce sujet. en conséquence, les prix du bund ont monté et inversement, ses rendements ont baissé, le tout anormalement, sur une tendance lourde et longue mais claire, devant atteindre le zéro absolu fin 2015… document 1 : … ou fin mai 2015 si l’on se fie à la tendance commençant